Jim Dine
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Épreuves
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A Heart on the Rue de Grenelle, 1981
32 1/8 x 26 1/4 in., Ed. AP
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Ball-Grained Heart, 2010
50 x 37 1/2 in., Ed. 16
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Big Checkered Pinocchio, 2012
59 3/4 x 44 3/4 in., Ed. 12
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Bill Clinton, 1992
12 3/8 x 10 1/8 in., Ed. 17 AP
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Dexter’s Four Robes, 1992
25 x 21 in., Ed. Proof D
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Fear in Color, 2012
55 1/4 x 29 in., Ed. 11
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Fourteen Color Woodcut Bathrobe, 1982
77 3/8 x 42 in., Ed. AP
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Fresh, French and Beautiful, 1993
21 5/8 x 17 3/4 in., Ed. AP
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Grease, Bone and Color, 1993
41 3/8 x 39 in., Ed. 21
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Just Before the Gold Rush, 2000
18 x 27 1/2 in., Ed. 13
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Lakeside, 1998
41 1/4 x 33 in., Ed. 30
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L.A. Eye Works, 1982
43 1/4 x 37 1/8 in., Ed. AP
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Owl, 1996
20 x 14 1/2 in., Ed. 20
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Pinocchio / Lincoln Center, 2008
37 x 27 in., Ed. 18
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Raven on White Paper, 1994
53 5/8 x 42 1/2 in., Ed. 15
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Tartan Pants, 2009
63 x 48 in., Ed. 18
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Sculptures
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Bouquet, 1987
54 x 27 x 25 in., Ed. 6
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Five Colorful Dancers, One Bronze Heart, 2009
39 x 63 x 29 in., Ed. 6
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Large Parrot Screams Color, 2007
144 x 82 x 65 in., Ed. 6
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Model for the Boräs Monument, 2008
25 3/4 x 22 x 13 3/4 in., Ed. 6
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Présentation
"Dans les œuvres qui caractérisent le mieux son travail, on assiste également au jeu entre l’objet réel et l’objet peint, un jeu de trompe-l’œil. Selon lui, la toile est le dernier « point de contact vers l’irréalité » tandis que l’objet, symbole de la vie courante, reste le plus souvent un objet concret."
Né à Cincinnati en 1935, Jim Dine est un artiste majeur de l'après-guerre dont les œuvres vont des peintures vibrantes à grande échelle aux dessins romantiques au rendu exquis, en passant par la sculpture en bronze. Représentant du Pop Art américain, Dine était d’abord issu de l’Action Painting, contribuant à étendre cette forme d’art actionniste et gestuelle à des aspects scéniques improvisés. En 1958, alors qu'il vit à New York, il répond à l’expressionnisme abstrait de rigueur en réalisant des installations et des environnements et en organisant des Happenings.
Le profond élan avec lequel Dine s’est plongé dans la scène artistique new-yorkaise a été suivi d’un profond scepticisme. Cette incertitude le conduit à se confronter à la peinture plus traditionnelle, ce qui aboutira non seulement par l’insouciance et la gaieté du chromatisme mais aussi par le « cœur », dont il fera son motif de prédilection. Souvent très colorées, ses toiles utilisent la technique du fondu (contours estompés) et des séries, avec une infinité de variations notamment dans les nuances chromatiques. Le motif du crâne, présent dans ses toiles comme un rappel au milieu de nombreux objets banals et usuels du monde contemporain, renoue avec la tradition de la nature morte.
Dans les œuvres qui caractérisent le mieux son travail, on assiste également au jeu entre l’objet réel et l’objet peint, un jeu de trompe-l’œil. Selon lui, la toile est le dernier « point de contact vers l’irréalité » tandis que l’objet, symbole de la vie courante, reste le plus souvent un objet concret. C’est de la visualisation de cet objet que l’art de Jim Dine, en tant que variante du Pop Art, tirera longtemps son essence.
Dans les années 1980, il se consacre davantage à la sculpture. Depuis, il semble trouver ses modèles plus dans la nature que dans les objets fabriqués par l’homme. Dans sa peinture, Jim Dine conjugue collages, assemblages et objets, et met ainsi l’accent sur le caractère manuel et personnel de l’œuvre, ce qui le démarque de l’esthétique plus mécanique du Pop Art.
En 2019, Jim Dine a été nommé comme Chevalier de l'Ordre de la Légion d'honneur de France.