Harald
Schmitz-Schmelzer


Oeuvres

DB 33 F


16 1/8’’ x 15’’ x 4 1/2’’

Desert Iron Wood, FL


10 3/8’’ x 4 5/8’’ x 4 1/4’’

FF 23F


7 1/2’’ x 26’’ x 3 7/8’’

Hackbrett 28


13 3/8’’ x 12 5/8’’ x 11’’

HB 40


15 3/8’’ x 14 1/8’’ x 10 1/4’’

Samosir


27 1/8’’ x 26 3/8’’ x 6 1/2’’

Diskos 3


35 3/8’’ x 6 3/4’’

Maelifell (green volcano), Nussbaum


11 1/8’’ x 9 3/8’’

Birke gestockt


8 1/4’’ x 5 7/8’’

Kegel Blauer


13’’ x 11’’

Kegel, Zirbenholz


13 3/4’’ x 8 5/8’’

Krakatau


35 3/8’’ x 8 5/8’’

Fuji 2


15’’ x 10 1/8’’

Poppa 2


9’’ x 7 3/4’’

Olive


8 3/4’’ x 3 1/2’’ x 6’’

Maulbeere, gelb transparent


6 1/4’’ x 2’’ x 4 1/2’’

Pockholz und Zirikote


6 1/4’’ x 5’’ x 7 3/8’’

White Milkwood, orange


5 5/8’’ x 1 3/4’’ x 4 1/8’’

Chechen


11 3/8’’ x 3 7/8’’ x 7 1/4’’

Kauri, orange transparent


6 3/8’’ x 2’’ x 4 3/4’’

Kauri, braunrot


6 3/8’’ x 2’’ x 3 7/8’’

Afzelia Burl (Vietnam)


11 1/8’’ x 3 1/4’’ x 4 1/2’’

Maulbeere, hellblau transparent


6 1/4’’ x 2 1/4’’ x 3 7/8’’

Ahorn gestockt


10’’ x 2 3/4’’ x 5 7/8’’

Green Box, gruen metalic


9 3/4’’ x 7 1/4’’ x 6’’

Eiche, blau


6 3/8’’ x 2 5/8’’ x 6 1/4’’

Utile, hellblau


10 5/8’’ x 2 7/8’’ x 4 7/8’’


Biographie

Harald Schmitz-Schmelzer coule des couches successives de couleur sur des bases en bois. Il juxtapose ces couches de diverses manières. Parfois elles sont empilées les unes sur les autres, en parallèle avec la surface de bois de façon à ce que la couche du dessus soit une surface picturale monochrome.  D’autres fois, elles sont appliquées perpendiculairement au bois, de façon à ce que la vue de face ressemble à des rayures verticales ou horizontales. Il mélange aussi à l’occasion ces deux méthodes de superposition. Pour se faire, Harald Schmitz- Schmelzer coule soit la première couche de couleur en parallèle avec la surface avant de faire pivoter le moule, soit les couches perpendiculaires par rapport à la base avant de couler les couches en parallèle. D’une façon ou d’une autre, il obtient un tableau-objet de forme rectangulaire possédant cinq faces apparentes qui créent une combinaison de surfaces monochromes ou à rayures de couleur. Pour sa base en bois, Schmitz-Schmelzer utilise du contreplaqué ou encore un bois grainé. Mais il ne condamne pas ce bois à l’anonymat, au simple rôle de support. Les couches de bois demeurent apparentes et font partie intégrale de la composition du tableau, le bois et la peinture engendrent toujours une certaine relation entre eux. Évidemment, le procédé créatif physique ou le coulage des couleurs (qui doivent d’ailleurs se solidifier avant de couler la couche suivante) ne permet pas de gestes expressifs.

L’art d’Harald Schmitz-Schmelzer est en fait un processus méthodique. Il doit faire plusieurs essais avec des arrangements en série et des dimensions picturales variées. Ce faisant, il arrive à une conjoncture très particulière entre le matériel, la forme et le contenu. Ses œuvres incarnent le sujet même, la « substance synthétique » dans toute son ambiguïté. Depuis la Renaissance tout au plus, les artistes essaient de capturer l’espace dans leurs tableaux, que ce soit par la perspective ou par la représentation abstraite de l’espace en couleur. Harald Schmitz-Schmelzer construit son espace pictural littéralement. Au lieu d’être illusion, l’espace devient la conséquence concrète de l’action artistique. Si la couleur est substance et la peinture une application de la couleur, au lieu de créer une représentation picturale de l’espace, Harald Schmitz-Schmelzer crée l’espace en soi. La portée esthétique de ses tableaux découle directement de ce retour à l’essentiel.

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