Guido
Molinari


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Biographie

Molinari : esquisse d’une chronologie

Au début de sa carrière, pendant une douzaine d’années, Molinari se donne des échéances très courtes, avant de se consacrer à ses grandes séries : les toiles à bandes verticales d’égale largeur, puis les Quantificateurs.

1951 : Peint quelques tableaux à la noirceur, qu’il voit comme une critique de l’automatisme.

1953-1955 : Série de toiles construites par taches colorées, juxtaposées, qui créent une sorte de muraille de peinture. Peu à peu les taches se font de plus en plus grandes, de moins en moins nombreuses, de plus en plus géométriques, de plus en plus en à-plat.

1955 : Réalise une importante suite de toiles en noir et blanc, qui sera d’abord exposée à la galerie L’Actuelle puis à New York.

Fin des années cinquante : Abandonne l’huile pour l’acrylique, ce qui accélère le passage de sa peinture vers le plasticisme.

Début des années soixante : Disparition sur la toile de tout élément vertical, au profit des bandes verticales, d’abord d’inégale largeur qui traversent le tableau.

1962-1968 : Grande période des bandes verticales d’égale largeur qui amèneront Molinari à New York puis à Venise.

1969-1975 : Exploration, avec des diagonales, d’autres espaces topologiques en même temps que d’autres gammes chromatiques.

1975-1997 : Le peintre passe à un univers plus intérieur, plus intime : d’abord avec une courte série de Trapèzes, puis avec une vingtaine d’années de Quantificateurs, de loin la plus longue échéance qu’aura expérimentée l’artiste.

Viendront ensuite une série inopinée de Continuums, des losanges inspirés du dernier Mondrian (celui que Molinari avait découvert à New York en 1955), et enfin la série, également inattendue, consacrée au poème de Mallarmé Un coup de dés jamais n’abolira le hasard, en quelque sorte le chant du cygne de l’artiste…

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